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* LA FORCE D'AIMER
* ¤ CHANT ¤ MUSIQUE ¤ NON-VIOLENCE ¤ PAIX
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* INSTRUMENTS
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sur les photos pour les agrandir.
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Cette page est consacrée aux instruments dont je joue
pour accompagner le chant ou interpréter des musiques (airs de jongleurs, danses
populaires, jazz New Orleans, etc.). Au
cours de mon récital "La Force d'Aimer", j'utilise de préférence : la guitare,
la vielle à roue, la cithare et le dulcimer. En fait, j'aime tous les
instruments et j'en pratique autant que je peux, pour le plaisir, même si le
résultat n'est pas toujours ce que j'espérais : instruments à cordes (banjo,
cithare, dulcimer, guitare, psaltérion, sitar, vielle à roue), à vent (accordéon
diatonique, flûte à bec, flûte basse, flûte de Pan, mirliton, zorna) ou à
percussion (clochettes, darbouka, grelots, guimbarde, métallophone, tambour à cymbalettes,
triangle). Pour faciliter la lecture de cette page, je classerai ces
instruments dans l'ordre alphabétique. |
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1985
PROVENCE |
L'ACCORDEON DIATONIQUE
L'accordéon est apparu au
début du XIX° siècle. Au début il n'avait qu'un clavier "chant". L'adjonction
d'un clavier "accompagnement" permit à l'instrument de mieux s'imposer, surtout
dans les lieux de danse populaire. Le clavier "chant" est à droite, le clavier
"accompagnement" est à gauche. L'accordéon est dit "diatonique" lorsqu'on
obtient 2 sons différents selon qu'on pousse ou tire le soufflet : on peut donc
produire 2 notes par touche. Il est dit "chromatique" lorsque les deux sons
restent identiques : on obtient alors 1 note par touche. |
1987
MANTES |
LE BANJO
Le banjo s'est imposé aux premiers temps du
jazz ("New Orleans" !). Originaire d'Afrique, il fut introduit en Amérique du
Nord au XIX° siècle. Les musiciens noirs exploitèrent surtout ses possibilités
rythmiques. Il fut vite populaire et s'imposa aussi chez les Blancs. Il connut
son heure de gloire dans le style "Dixieland". J'ai acheté mon banjo quand
j'étais étudiant à l'Université de Dijon. (J'avais 20 ans. Soupir...) J'ai
aussitôt fait partie d'un orchestre de jazz "New Orleans". C'était du sérieux :
piano, contrebasse, clarinette, banjo, batterie et même washboard! Le banjo
ressemble à la fois à une guitare (par son manche) et à un tambour (par sa
caisse ronde et sa membrane). En concert, il m'arrive souvent de l'utiliser dans
ces deux dimensions : en grattant les cordes ou en percutant la
membrane. |
1978
REUNION |
LA CITHARE
La famille des cithares est... une
famille nombreuse! On en trouve de toutes sortes dans le monde entier. Tout le
monde connaît la "Zither", cithare autrichienne (Ah! La musique du film "Le
Troisième Homme" et... certaines valses viennoises!). Mais on peut citer
également le "valiha" de Madagascar, le "koto" du Japon (Et oui... "Sakura,
Sakura"!), le "kanoun" arabe (Hmmm! La musique arabo-andalouse! Un régal!), le
"santur" indien et tant d'autres... La photo ci-contre a été prise
en studio, pendant un enregistrement. Ma cithare est noire et décorée d'une
gerbe de fleurs. Elle comprend 2 séries de cordes : 25 cordes pour le "chant" et
6 groupes de 4 cordes disposées en accords pour la partie "accompagnement".
Je l'utilise essentiellement pour la musique médiévale ("troubadours",
"trouvères", "Livre Vermeil de Montserrat"...) et pour certaines chansons
populaires de France, d'Europe et même... du Japon. Je chante en public depuis plus de quarante ans : je n'ai jamais
entendu personne se plaindre de la cithare. Sa douceur, son humilité lui
confèrent un charme poétique auquel chacun succombe. Merci, jolie
cithare! |
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LA DARBOUKA
La darbouka ou "darabukka" est un
tambour-gobelet très populaire dans les pays arabes. On l'y utilise à la fois
dans la musique classique et dans la musique populaire. Elle a la forme d'une
cruche en terre cuite, évasée dans la partie qui supporte la membrane, et fine
en son pied creux qui sert aussi de pavillon. On fabrique aujourd'hui des
darbouka en métal : un cercle de fer tenu par des vis et des papillons permet de
tendre plus ou moins la membrane pour accorder l'instrument. Taper sur le
bord de la membrane produit un son clair (une sorte de "tek") et taper au centre
produit un son plus sourd (une sorte de "doum"). A toi d'imaginer un rythme :
"te tek tek doum, te tek tek doum". Pas mal, hein! |
1986
AUVERGNE |
LE DULCIMER
Le dulcimer fait partie de la famille
des cithares. Son nom lui aurait été donné pour souligner la douceur du son
("dulce melos"). Habituellement, on en frappe les cordes avec un bâtonnet
mais... je n'aime pas la violence et je ne frappe pas volontiers mes
instruments. Je préfère donc pincer les cordes avec les ongles. L'instrument
est très léger et instable. Il est donc préférable de l'attacher au moyen d'une
courroie que l'on passe sous les cuisses. La mélodie se fait avec la main
gauche, tandis que la main droite pince les cordes. J'utilise volontiers le
dulcimer pour la musique ancienne (Moyen Age, Renaissance) mais aussi pour les
chansons populaires du folklore, voire même pour certaines musiques orientales.
En effet le dulcimer rappelle un peu le "tampura" indien. |
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LA FLÛTE A BEC |
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LA FLÛTE BASSE |
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LA FLÛTE DE PAN |
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LES GRELOTS |
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LA GUIMBARDE
La guimbarde est apparue en Extrême
Orient vers le XII° siècle. La guimbarde est faite d'un petit cadre
métallique au centre duquel vibre une lamelle. Pour jouer, le musicien doit
entrouvrir la bouche et appuyer les deux branches du cadre contre les dents du
haut et du bas, en laissant un espace entre elles pour que vibre la lamelle
qu'il pince avec les doigts. Si tu ouvres trop la bouche, tu ne peux pas
jouer. Si tu ne l'ouvres pas assez, la lamelle vient heurter tes dents et tu es
bon pour une prothèse! Vicieuse guimbarde! |
1961 ST
DIZIER |
LA GUITARE
A 16 ans, je voulais une moto rouge pour
épater les filles. Mes parents m'ont donc offert... une guitare. C'est moins
dangereux, moins bruyant, moins polluant et moins cher! Sur la photo, j'ai 17
ans et suis heureux d'apprendre à jouer sur ma première guitare. C'est l'époque
où je découvre Georges BRASSENS et Django REINHARDT. Mon style est plus proche
du premier. L'influence du prénom, sans doute. Et puis... Django ne chantait
pas! |
1961 ST
DIZIER |
L'HARMONICA
J'ai reçu mon premier harmonica vers
l'âge de 10 ans. Je le fourrai dans la poche de mon short, avec des morceaux de
sucre parce que j'étais déjà gourmand. Je jouais donc sur un
harmonica sucré. Pour compliquer l'affaire,
je me suis fait offrir un harmonica quadruple : il y a 4 tonalités sur le même
instrument, 2 de chaque côté. Selon le type d'harmonica, il est possible de
faire du "blues", du "jazz", du "folk", du "western", du "classique"
ou... du bruit C'est
un instrument plus riche qu'il n'y parait. L'harmonica se tient à deux mains
pour mieux en modeler le son mais... pour les besoins de la photo, j'ai tenu à
prendre une pose savamment désinvolte. J'étais jeune, qu'on me pardonne cette
coquetterie anti-musicale. |
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LE METALLOPHONE
Instrument
à lamelles de métal, de petite taille, dont la forme
rappelle celle du vibraphone ou du xylophone. |
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LE MIRLITON
Appelé aussi "kazoo" dans sa version
moderne et... en plastique! Euh! Je préfère ceux que je fabriquais quand j'étais
petit : un segment de roseau, un élastique et une feuille
de papier de soie faisaient mon affaire. Ceci
dit, j'adore jouer à la fois du kazoo et du banjo :
dans les airs de jazz New Orleans, c'est épatant. |
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LE PSALTERION
De la famille des cithares. Le mien
est tout simple : des cordes tendues sur une caisse triangulaire. Je le joue de
2 façons : en pinçant les cordes, ou en les frottant avec un petit archet. Le
psaltérion est idéal pour la musique du Moyen Age (troubadours, trouvères...) et
pour certaines chansons populaires. Le son est très pur mais aussi un peu pauvre
dans sa simplicité : il est donc difficile de chanter en ne s'aidant que d'un
psaltérion. Mais avec d'autres instruments, il enchante. |
1981
PROVENCE |
LE
SITAR
Le sitar est un luth indien, popularisé dans le monde entier par
Ravi SHANKAR et par moi. (Non, surtout par Ravi. Je blague!) Son invention
remonterait au XV° siècle mais sa forme actuelle se serait fixée vers le XVII°
siècle. Le sitar est composé d'une caisse de résonance hémisphérique en bois
(une calebasse coupée en deux et vidée), une table d'harmonie en bois, un très
long manche à large touche pourvu de frettes métalliques courbes (permettant des
torsions de cordes) et mobiles (donc réglables). Le nombre de cordes est
impressionnant : 4 cordes en acier ou cuivre + 2 cordes latérales produisant des
variations rythmiques en bourdon + environ 20 cordes sympathiques placées sous
les frettes. J'utilise mon sitar pour chanter les troubadours ou pour mon
plaisir : improviser la nuit, sous un ciel étoilé... |
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LE TAMBOUR A CYMBALETTES
On l'appelle aussi
"tambourin" mais c'est un terme que je préfère garder pour la musique prevençale
et les "tambourinaïres". Le "tambour à cymbalettes" est un petit tambour plat
et rond, percé de fentes dans lesquelles sont insérés de petites cymbales. C'est
un instrument séduisant et gai qui se prête à toutes sortes de
musiques. |
1987
MANTES
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LE TRIANGLE
Je prête volontiers mon triangle aux
enfants. Cela leur permet de jouer avec moi sans avoir besoin de répétitions
fastidieuses. Et puis... l'instrument est robuste : il peut résister à tous
les traitements.
Sur la photo, je fais une animation musicale pour des enfants
"black" et "beur" de MANTES LA JOLIE. La fillette black s'éclate sur mon
triangle. Le petit beur chante avec moi en s'aidant de mes
partitions. |
1986
NIMES |
LA VIELLE A ROUE
La vielle est apparue en Europe
vers le X° siècle sous la forme de l' "organistrum" (joué par 2 musiciens) puis
de la "symphonie" ou "chifonie" (que l'on pouvait jouer seul). Au Moyen Age,
elle fut utilisée dans la musique savante mais la Renaissance en fit
l'instrument des mendiants et de la musique populaire. Au XVIII° siècle elle
connut un renouveau aristocratique. Au XIX° siècle, elle resta en usage dans les
provinces. Au XX°, elle revint en force, en particulier grâce à la musique
"folk". La vielle permet de jouer des musiques très variées : danses du Moyen
Age ou de la Renaissance, danses populaires, musique classique, etc...
Personnellempnt, je l'utilise même pour le "chant grégorien" (et non, je ne suis
pas "intégriste" ni même "catho". Encore moins "facho". Plutôt musico-agnostico
!) |
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LE ZORNA
Le "zorna" (ou
"zurna") est un hautbois. Il aurait été
inventé, selon une tradition musulmane, à Bagdad sous le règne
d'Haroun-al-Rashid. |
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