Longue Marche
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 MA LONGUE MARCHE  

 
Marcher pour semer des graines de NON-VIOLENCE et de PAIX
Photo : Angie

   " L'HOMME A LA PANCARTE " 
   Fin 2018, des centaines de milliers de Français se sont révoltés : ils ne supportaient plus les injustices, la misère, l'envolée des prix, l'essence trop chère... Ils demandaient plus de justice et de démocratie, de meilleurs salaires, le Référendum d'Initiative Citoyenne (le R.I.C.) afin de pouvoir donner leur avis sur les problèmes majeurs de la société. Pour être plus visibles dans les rues et dans les médias, ils portaient des Gilets Jaunes et se regroupaient sur les ronds-points. Leur démarche me semblait intéressante ; j'ai donc décidé d'aller leur parler.
    A La Ciotat, ils avaient l'habitude de se retrouver sur le Rond-Point de l'Emergence, à la sortie de l'autorute. J'y suis allé pour faire connaissance. Nous avons parlé. Je trouvais leurs motivations légitimes. C'étaient des gens calmes, raisonnables, mais en colère contre notre société trop inégalitaire. J'y suis retourné souvent. Ils m'ont posé quelques questions pour mieux me connaître. Je leur ai dit que j'étais né dans une famille modeste, presque pauvre, et que mes parents m'avaient toujours conseillé de bien travailler à l'école pour sortir de ces conditions économiques difficiles ; c'est ainsi que j'étais devenu professeur. Mes camarades ont fini par me dire que le groupe m'appréciait et souhaitait que je sois leur porte-parole. J'ai accepté, à la condition que nous restions toujours non-violents. Ils se sont écriés : "Mais nous sommes non-violents !" C'est ainsi que je devins porte-parole des Gilets Jaunes du Rond-Point de La Ciotat.
    Un jour, des journalistes sont venus nous interroger sur le rond-point de l'Émergence. Je leur ai expliqué les raisons de notre combat et nos revendications. J'ai dénoncé aussi la tendance des médias à nous diaboliser en nous accusant de violence alors que les Gilets Jaunes sont juste en révolte contre une violence n°1 : celle du capitalisme, de la bourgeoisie au pouvoir, celle de l'État complice des riches et qui impose des souffrances au peuple, mais aussi la violence de la répression policière. Les journalistes me filmaient, m'enregistraient... Nous avions l'espoir que le message passerait enfin dans la Presse ou sur les ondes. Il n'en fut rien ; le lendemlain, pas un mot dans la presse ! J'étais censuré ou pudiquement "oublié" !
   Cette censure m'aida à comprendre la colère légitime des Gilets Jaunes. Tous les jours, la télévision diffusait la propagande du Pouvoir. Tous les jours, les mêmes têtes de bourgeois apparaissaient sur nos écrans pour nous chanter les louanges du capitalisme et... du capitaliste en chef, le président. Et tous les jours, on nous montrait des Gilets Jaunes vrais ou faux brûlant des poubelles. Je dis "vrais ou faux" car la propagande va bon train dans notre pays et il est facile d'endosser un gilet et commettre des violences pour discréditer une cause ; certains policiers eux-mêmes le reconnaissent et me le confient. (Je dialogue avec tout le monde, y compris avec les policiers, bien sûr.)
    Je décidai donc de créer un outil de communication que nul ne pourrait censurer : ma première pancarte "NON-VIOLENCE - LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ".
Je me mis à l'arborer sur le rond-point. Elle fut aussitôt saluée par des dizaines de coups de klaxons. Je devins "L'HOMME A LA PANCARTE".


17 novembre 2021 - Sur le rond-point de l'Émergence à LA CIOTAT - "L'homme à la pancarte" (Photo L.)

     FRANCE INTOX et "MA LONGUE MARCHE"
     
Un jour, il faisait froid et brumeux ; la pluie tombait par intermittence... J'étais chez moi ; je m'apprêtais à prendre mon petit-déjeuner quand j'entendis un journaliste de FRANCE INFO parler des Gilets Jaunes au passé, pour tenter de faire croire que le mouvement était mort. Une fois de plus, FRANCE INFO faisait de la propagande favorable au Pouvoir et défavorable aux Gilets Jaunes et au peuple. La colère m'envahit. Je ne pris même pas le temps de déjeuner. J'enfilai ma tenue, mon gilet et mon bonnet jaunes, je pris ma pancarte et je partis vers le rond-point.
     J'étais seul, à jeûn, sous la pluie, dans le flux des voitures aux vitres montées... Je voyais battre les essuie-glaces et j'avais du mal à voir les visages derrière les pare-brise noyés d'eau. J'avais froid mais la colère m'aidait à tenir bon. Je passai plusieurs heures sur le rond-point. Cela me donna l'idée d'agir seul, en plus des séances de groupe : c'était facile à organiser et cela calmait mon appétit d'action sur le terrain. L'idée me vint alors de marcher seul, avec ma pancarte, dans toute la ville : du rond-point aux plages, du Port Vieux au bout de Saint Jean, devant la Mairie, en bord de mer... Ce furent les débuts de "ma longue marche". La population me voyait si souvent qu'elle finit par m'adopter. Les gens devenaient de plus en plus aimables avec moi. On me saluait, on me photographiait, on me parlait gentiment : "Mais vous êtes partout !" - "Vous en faites des kilomètres !" - "Avec vous, la démocratie, elle voyage !" - "Non-violence ? Je suis d'accord !" - "Démocratie ? Il n'y en a plus, en France !" - "Vous croiser me fait du bien : avec vos colombes, vous portez la paix." - "Vous êtes une lumière dans la ville." - "Vous êtes la force de l'amour en marche"...
   J'effectue ma longue marche depuis des années.
   Le 9 avril 2023, dimanche de Pâques, j'ai encore vécu une journée extraordinaire, comme souvent. Tous les jeunes que j'ai croisés m'ont dit la même chose : "Non-violence ? Démocratie ? On est d'accord ! Bravo,  Monsieur." Les passants me lancent : "Démocratie ? Ce serait bien..." ou "Démocratie ? Y en a plus !" Une dame croisée devant le musée me dit : "Je suis contente de vous voir enfin de près. Depuis des années, je vous vois passer avec votre pancarte. J'avais envie de vous parler. Non seulement j'aime ce que vous faites, mais je vous admire : vous faites ça en été, en hiver. Vous ne renoncez jamais. J'aime votre courage." Elle hésite une seconde puis se lâche ; elle lève le poing très haut et s'écrie "No pasaran !", avec un beau sourire. Je lui réponds de la même façon : "No pasaran !" Nous nous quittons avec le sourire : adios, la Pasionaria de La Ciotat ! Un peu plus tard, c'est un nécessiteux qui vient me serrer la main et discuter. Un jour, je l'avais vu tendre son gobelet, à la porte de l'église, et j'étais allé lui parler : je m'étais excusé de ne pas avoir de monnaie dans la poche et il m'avait répondu : "C'est pas grave. Tu me parles et ça a de la valeur, il y a tellement de gens qui passent sans voir...". Nous sommes devenus amis. Nous échangeons des nouvelles... Ensuite, tandis que le soleil décline et que je suis assis devant l'église, ma pancarte sur les genoux, je réponds aux saluts des automobilistes. Une jolie jeune-fille approche en voiture. Elle m'aperçoit et sourit. Je la vois baisser sa vitre. Elle sort sa main gauche par la fenêtre, ralentit, et me crie en tendant sa main : "Un check ! Un check !" Adorable jeunesse, avec son vocabulaire peu académique et si charmant, ça déchire ! Je tends aussi ma main. Elle ralentit encore. Nos mains se rapprochent et... claquent dans un magnifique "check" sonore. "Ouais !" Cri de joie et rires. Je lance : "Salut, Jeunesse !" La belle s'éloigne et je l'entends me crier "Salut !" et rire. Un monsieur traverse la rue et vient vers moi : "J'ai été consul de [nom d'un pays d'Europe] à Marseille et je suis sensible aux thèmes que vous évoquez avec votre pancarte. Je vous félicite pour ce travail que vous faites dans la rue. Dans le monde actuel, tellement agité par la violence, c'est important de témoigner comme vous faites, pour la non-violence, la démocratie, et la paix." Je le remercie et lui parle de son pays que je connais un peu pour sa musique populaire. Je fredonne une danse populaire de chez lui : il écoute, sourit, hoche la tête et me dit : "Oui, oui, c'est bien ça !" et nous rions.


19 mars 2023 - La longue marche de "l'homme à la pancarte" (Photo Michel)
Accrochée à mon cou : l'affichette "NON-VIOLENCE - JEÛNE pour la DEMOCRATIE" 


"Ne parlez pas de répression ou de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un État de droit."
Emmanuel MACRON - 7 mars 2019 - "Grand Débat National"
Image : LA REVUE DESSINEE - Cliquez sur l'image

   MACRON et la "DÉMOCRATURE"
   Manifestants nassés, gazés, matraqués, édentés, éborgnés, émasculés... La Police instrumentalisée comme bras armé d'un président autoritariste et brutal...
   Des protestations contre la violence de MACRON s'élèvent partout, en France comme à l'étranger : Défenseure des Droits (en France), Secrétariat aux Droits de l'Homme des Nations Unies, Conseil de l'Europe, AMNESTY INTERNATIONAL, Ligue des Droits de l'Homme, associations de défense des droits humains... Partout on déplore, désapprouve, désavoue... MACRON n'en tient aucun compte. Pour lui, ses opposants sont des "extrémistes", des "factieux" qu'il faut écraser. Il multiplie donc les lois liberticides et intensifie les violences policières.
   Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis fils de policier, mais aussi militant des droits de l'homme et de la non-violence, membre d'AMNESTY INTL et diplômé d'Anthropologie (ce qui m'incite à des analyses systémiques, généralisées, non partisanes). Dans mes réflexions, je n'ai donc pas de préjugés favorables ou défavorables : j'examine le réel et essaie de le comprendre dans sa complexité.
   Certains policiers semblent se délecter de ces violences de répression, d'autant qu'ils jouissent de la protection inconditionnelle de leur hiérarchie : le Ministre de l'Intérieur DARMANIN absout tous les excès, justifie toutes les bavures, et verse des larmes de crocodile sur les policiers blessés, oubliant allègrement leurs victimes. Quant à l'IGPN, Inspection Générale de la Police Nationale, elle tend à blanchir les policiers, quoi qu'ils fassent (comme la Cour de Justice de la République a coutume de blanchir nos politiciens les plus corrompus). Certains tirs de policiers édentent, éborgnent et parfois tuent : la malheureuse Zineb REDOUANE, à Marseille, y a perdu la vie. A l'heure où j'écris, il semble que son meurtrier ne soit toujours pas inquiété par la Justice. Il est même question d'une promotion ! ( ? )
   Mais d'autres policiers sont parfois désemparés : ils sont entrés dans la Police pour traquer les voyous et faire respecter le Droit, et pourtant on leur ordonne de gazer la population, matraquer des manifestants pacifiques, prolétaires comme eux-mêmes. Certains policiers entrent en dépression, d'autres se suicident. En privé, ils avouent être coincés : il leur faut obéir à des ordres injustes que leur conscience réprouve mais ils n'osent pas entrer en désobéissance car ils craignent des sanctions ou la perte de leur emploi alors qu'ils ont une famille à nourrir. Ils ont aussi conscience des dérives de la Police : formation baclée, enrôlement de jeunes recrues destinées à "casser du manifestant" (cf la BRAV-M !), certains "policiers cowboys" s'adonnant à la violence avec plaisir tandis que leurs confrères plus raisonnables et modérés sont dans l'embarras, empêtrés dans des cas de conscience... Un dialogue apaisé avec les policiers permet de mieux comprendre tout cela. LOrsque nous parlons, ils me répondent toujours avec une grande franchise et une sorte de soulagement : ils voudraient être mieux compris. Nous aussi.
   De plus en plus de citoyens protestent contre les atteintes à la démocratie et évoquent la mise en place progressive d'une dictature déguisée en fausse démocratie à laquelle plus personne ne peut croire : une sorte de "DÉMOCRATURE" qui fait régner dans le pays une atmosphère anxiogène. La France de MACRON rappelle furieusement le Chili de PINOCHET, ou le livre "1984" de George ORWELL : non seulement Big Brother nous observe mais il nous insulte, nous traite de "RIEN", nous éborgne, nous dépouille et nous écrase !

    Chaîne de JEÛNE pour la DÉMOCRATIE
    En 2023, MACRON fournit un nouvel exemple de son autoritarisme obstiné et de sa brutalité. Il a décidé de faire passer sa prétendue "réforme des retraites" qui n'est en réalité qu'une "contre-réforme" puisqu'elle n'améliore pas le sort des gens mais au contraire détériore leurs conditions de vie : MACRON veut faire passer l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. A ces fins, il utilise tous les moyens, y compris les coups tordus que permet la Constitution (elle-même assez peu démocratique et très contestable en certains points). Avec la complicité de la Première Ministre Elisabeth BORNE, et avec l'appui des violences policières orchestrées et justifiées par le Ministre de l'Intérieur Gérald DARMANIN, MACRON trace son chemin à coups de 49-3, contre la volonté de 70% de la population et 90% des actifs. Désormais, en France, la démocratie est moribonde.
   Je décide donc d'entamer à titre personnel un jeûne de protestation, que je porte à la connaissance du public. Certains camarades, dont plusieurs Gilets Jaunes,  souhaitent se joindre à moi dans cette action non-violente. Comme je suis âgé et cardiaque, j'accueille leur aide avec soulagement ; je partage l'action avec eux en créant une "Chaîne de JEÛNE pour la DÉMOCRATIE". Pour plus de détails, voir la page consacrée à notre Jeûne,
ICI.
  Il m'est agréable de remercier ici toutes les personnes qui m'ont aidé dans ce "Jeûne pour la Démocratie". Quand on est octogénaire, il n'est pas facile de sortir de chez soi à jeûn, pour aller militer dans la rue, pour plus de justice sociale. Mais à mon retour chez moi, c'est une grande joie de recevoir du courrier électronique : des camarades jeûneurs m'envoient leurs messages de solidarité pour m'annoncer qu'ils vont me remplacer dans ma "Chaîne de Jeûne" et me permettre de manger.

Mars 2023 - NON-VIOLENCE - Chaîne de JEÛNE pour la DÉMOCRATIE

REPORTAGE

LIEN

LA PROVENCE : "Réforme des retraites - Un Ciotaden entame une grève de la faim"
(action non-violente pour la démocratie, les libertés, les retraites, le pouvoir d'achat) - Article de Léa NICOSIA


 
Photo Léa NICOSIA, journaliste à LA PROVENCE, avec son aimable autorisation.

     Marcher pour la PAIX
     
Un jour d'août 2023, tandis que ma compagne fait des recherches sur l'Internet, elle m'appelle soudain : "Georges, un journal a publié un article sur toi et ton action pour la Paix." Je tombe des nues : je ne suis pas au courant. Intrigué, je vais jeter un coup d'oeil sur l'écran de son ordinateur et je découvre un titre :
"Pancarte en mains, il milite pour transmettre la Paix". L'article est publié dans le journal LA PROVENCE, du Mardi 22 août 2023, en page 6 ; il est illustré d'une photo de "l'homme à la pancarte", prise sur le Port Vieux de LA CIOTAT. Je devine qu'il a été rédigé par Léa NICOSIA, qui avait déjà publié un article sur mon action en faveur de la Démocratie, lors de notre "Chaîne de Jeûne". Léa NICOSIA est une jeune journaliste dont j'apprécie les qualités professionnelles (elle est très attentive, sait observer et écouter et retranscrire fidèlement, dans un grand souci de vérité, donc sans aucune censure ni déformation du réel, sans la moindre tentative de manipulation de l'opinion publique à des fins partisanes ; qualités devenues rares dans la Presse !) ; mais j'apprécie tout autant ses qualités humaines (calme, douceur, empathie, grande sensibilité aux questions qui me semblent fondamentales : la non-violence, les droits humains, en particulier les droits de l'enfant, la solidarité humanitaire, l'écologie, la protection de la planète et de la vie...). Elle comprend très bien ma démarche non-violente et en donne un reflet fidèle. Très attentionnée, elle a pris soin de conserver la page du journal à mon intention, et elle me la fera parvenir avec une gentillesse adorable.

ARTICLE DE PRESSE

LIEN

LA PROVENCE : "Pancarte en mains, il milite pour transmettre la Paix"
Article de Léa NICOSIA - LA PROVENCE - Mardi 22 août 2023 - Page 6


Photo Léa NICOSIA

     PAIX AU MOYEN ORIENT, en ISRAËL et PALESTINE
    Lorsque j'étais étudiant à l'Université d'AIX-MARSEILLE, il y a plus de 50 ans (!), j'assistais, désolé, à de violentes altercations entre étudiants israéliens et arabes. Ils se disputaient à propos du "conflit israélo-palestinien".
    Cinquant ans plus tard, en 2023, nous assistons à des actes de violences extrêmes entre israéliens et palestiniens dans la bande de GAZA (ou GHAZA). Le conflit dure depuis plus de 70 ans. Chacun rejette la faute sur l'autre, justifie ses actes par ceux de l'autre : invasion et colonisation des territoires palestiniens, occupation par la violence, déportation ou massacre de populations civiles, viols du Droit International, réponse par des actes qualifiés de "terroristes", "crimes de guerre"...
    Résultat : des milliers de morts, beaucoup plus nombreux du côté palestinien, et des victimes souvent innocentes, des femmes, des enfants.
    C'est la triste illustration de ce que vaut "la Loi du Talion" : "oeil pour oeil, dent pour dent". Le mahâtma GANDHI disait qu'avec un tel principe, "oeil pour oeil", le monde deviendrait aveugle ; c'était un sage.
    Répondre à la violence par la violence, c'est redoubler la violence. La guerre n'est jamais la solution : elle est le problème.
    Les petits malins qui prennent parti pour l'un des 2 camps, souvent sans même avoir pris la peine d'étudier le conflit dans l'Histoire, oublient les conséquences : les milliers de victimes innocentes de part et d'autre de la frontière. Je pense en particulier aux enfants, que j'aime tendrement.
    Toute personne qui justifie la violence armée assume d'être coupable de la mort des enfants. C'est tout simplement monstrueux.
    Alors, je reprends mon bâton de pélerin, plus exactement ma pancarte, et je retourne dans la rue pour témoigner.
    Je marche en faveur de la NON-VIOLENCE et la PAIX, pour le respect du Droit International, des Droits Humains, des Droits de l'Enfant.
     Je marche en priorité pour les enfants.
     Les enfants d'Israël et les enfants de Palestine ont un même droit de VIVRE dans la PAIX.
     
Hier encore, 27 octobre 2023, j'étais dans la rue avec ma pancarte... Une jolie jeune-fille s'est approchée, m'a dit qu'elle aimait ce que je faisais et m'a demandé si elle pouvait me prendre en photo. Bien sûr, j'ai accepté. Je lui demandé si elle voulait bien avoir la gentillesse de m'envoyer l'image ; elle a accepté sans hésiter. Je lui ai demandé son prénom : elle s'appelle Angie ; ce prénom lui va bien. Le soir, en rentrant chez moi, j'ai trouvé l'image dans ma messagerie. Merci de tout cœur à la gentille Angie : elle m'aide à lutter pour la Non-violence, la Paix, et la Vie, pour les enfants d'Israël et de Palestine, et pour TOUS LES ENFANTS DE LA TERRE.
    Certaines personnes s'interrogent sur l'utilité de mon action. Les braves gens donnent la réponse : hier, 271 personnes m'ont félicité. Deux jeunes étudiants se sont arrêtés pour me parler ; il me disent que les jeunes réfléchissent à tous ces problèmes et ont envie d'agir. Deux jeunes-filles m'ont crié des mots gentils par la fenêtre de leur petite voiture grise, avec un joli coucou de la main. Les chauffeurs de bus font un geste amical en passant. Les enfants me sourient tandis que leurs parents me disent OUI de la tête... Beaucoup de gens me parlent très gentiment : "Bravo!", "Merci. Vous me faites du bien.", "La PAIX ? On en a bien besoin en ce moment!", "Merci. C'est beau de faire ça pour nous tous. Mais prenez aussi soin de vous.", "Oh ! J'étais triste et vous avez réussi à me rendre le sourire. Merci."
    
A ceux qui me disent : "Vous espérez mettre la Paix dans le monde avec votre pancarte?", je réponds : "Dans le monde, NON ! Mais en nous, dans nos esprits, dans nos coeurs, dans nos actions, dans nos vies, ce serait déjà pas mal, vous ne croyez pas? Si chacun le faisait..."


PAIX pour les enfants d'Israël, de Palestine, et de toute la Terre
Photo Angie - LA CIOTAT - 27 octobre 2023

     LES ENFANTS ET LES JEUNES POUR LA PAIX
     
La rue n'est pas un long fleuve tranquille. Y semer des graines de Paix ne se fait pas sans surprises, souvent bonnes, quelquefois mauvaises.
Je me consacre à ces "semailles" depuis de longues années. J'ai souvent constaté une grande indifférence de la population. Lorsque les gens m'aperçoivent, portant ma pancarte "NON-VIOLENCE – PAIX", ils jettent un regard froid sur le texte ou les 2 colombes de la paix, puis ils tournent la tête, l'air indifférent, et font mine d'observer la mer...
     D'autres fois, plus rares, ils engagent la conversation avec moi, pour me féliciter ou me remercier... Ils font preuve alors d'une immense gentillesse, de beaucoup d'humanité.
     Enfin, il peut arriver que je croise des sots ou des méchants, mais c'est rarissime.
     Parmi les milliers de personnes que je croise ainsi, celles qui font le plus souvent mon bonheur sont les enfants. Récemment, ils m'ont offert 3 belles surprises en quelques minutes.
     Je venais de parcourir les quais du Port Vieux de La Ciotat et passais devant le musée pour rejoindre le bord de mer lorsque j'ai croisé un jeune couple et leur petite fille, que la maman tenait par la main. Dès qu'il m'ont aperçu, le père et la mère ont pris une mine froide, renfrognée, hostile, pour bien faire comprendre qu'ils refusaient mon message de non-violence et paix. Comme j'ai été enseignant, j'accorde beaucoup d'importance à l'éducation et je sais qu'elle doit conduire au respect des Droits Humains, à l'amitié entre les peuples, à la non-violence, à la paix... Or de nombreux parents et éducateurs ignorent cela ; ils se contentent de transmettre à leurs enfants leurs opinions personnelles, souvent farfelues mais qui ont à leurs yeux plus de valeur que les déclarations humanistes internationales... J'ai alors posé le regard sur leur petite fille blonde : elle regardait attentivement ma pancarte, de ses grands yeux bleus, et la vue des deux colombes blanches lui plaisait beaucoup. Elle s'est mise à sourire de plaisir et m'a regardé avec cette amitié merveilleuse que les enfants vous accordent quand ils comprennent qu'ils peuvent vous faire confiance. Je lui souriais aussi : adorable petit ange ! Elle a levé les yeux vers sa maman et lui a dit : « 
Regarde, Maman ! » Sa mère l'a brutalement tirée par la main et lui a lancé, agacée : « Allez ! Viens ! ». La mère s'est mise à tirer sa fille vigoureusement pour la faire avancer plus vite, mais dans sa rage, elle n'a pas vu que sa fille, tournant la tête, continuait de me regarder et de sourire ; j'en faisais évidemment autant. Nous nous aimions déjà beaucoup, sans nous connaître.
     J'ai repris mon chemin en souriant, ému et ravi de cette jolie rencontre...
     Quelques mètres plus loin, deux garçons adolescents discutaient tranquillement devant le musée. Dès qu'ils m'ont aperçu, avec ma pancarte, ils se sont écrié :
« Ouais ! La PAIX ! On est d'accord ! » Je suis allé droit vers eux pour les saluer et les remercier. Je leur ai raconté ce qui venait de se passer avec la petite fille et ses parents, et leur dire combien leur propre réaction me faisait du bien : les enfants et les jeunes comprennent la beauté de la non-violence et de la paix beaucoup plus vite que les adultes. Ils m'ont répondu : « Pourtant, c'est bien, c' que vous faites ! Et les gens comprennent pas ? Remarquez... On a l'habitude : avec nos parents et nos profs, c'est pareil. Au lieu de nous comprendre, ils crient, ils commandent...Mais ça fait rien, M'sieur : c'est vous qui avez raison. C'est beau, c' que vous faites. Continuez, on est d'accord avec vous ! » - « Merci, Jeunesse. Vous êtes gentils. Au revoir. J'espère qu'on se reverra. »
     Je reprends ma marche rapide. Je pense à mes élèves d'autrefois. J'ai été heureux toute ma vie parce que j'ai vécu parmi les enfants et les jeunes : ils sont les fleurs de mon jardin secret, le soleil de mes journées d'automne, les étoiles de mes soirs de mélancolie.
     En quelques minutes, je passe l'ancien casino Les Flots Bleus, le petit port des Capucins, et j'approche de la plage près de laquelle tourne le joli carrousel où tournent les enfants, dans de merveilleux voyages imaginaires...
     Un groupe d'adolescents, trois garçons et deux filles, me voit arriver avec ma pancarte, et se met à danser et chanter sur le trottoir :
« Ouais ! Non-violence et PAIX ! C'est super ! » Ils rient et font le V de la victoire pour m'accueillir. Je vais évidemment vers eux avec joie : « Bonjour, Jeunesse ! Je suis heureux de vous voir ! » - « Ah oui ? Pourquoi ? » - « Parce que j'ai été prof, que j'ai adoré mes élèves, que j'étais très gentil avec eux, qu'ils étaient très affectueux avec moi, et qu'on était heureux ensemble. Et quand je vous vois, j'ai l'impression de me retrouver avec eux, c'est bien agréable. Je vous aime tous et toutes ! » Un garçon me dit : « Un prof gentil avec les enfants, ça existe ? Moi, les profs ils sont pas très gentils avec moi, hein ! » Combien de fois ai-je entendu cette remarque ? Les enfants ont droit au respect, ils ont soif de tendresse, mais qui s'en préoccupe vraiment ? Je réponds : « Tu sais, quand j'étais enfant, moi aussi, j'ai souffert de la brutalité des adultes. C'est pour ça qu'une fois devenu prof, je n'ai pas voulu faire pareil : j'ai fait le choix inverse, d'être très doux avec les enfants, beaucoup écouter mes élèves, prendre soin d'eux, leur donner toute ma tendresse pour qu'ils se sentent en sécurité, aimés... Ils le savaient, ils me comprenaient bien ; c'est pour ça qu'on était toujours heureux d'être ensemble, comme je suis heureux avec vous en ce moment. » Je sens alors chez eux les mêmes réactions que chez mes élèves autrefois, la même confiance, la même amitié tranquille. L'un d'eux lance : « Prends-le en photo ! Monsieur, vous voulez bien qu'on vous prenne en photo ? » - « Rien ne me fait autant plaisir que d'être avec des enfants. Alors, photo ! » Ils ont tout compris : si mon bonheur est d'être avec les enfants, leur plaisir est d'être avec moi, et l'un d'eux lance : « On se met autour de lui, prends-nous tous ensemble en photo ! » Ils se regroupent autour de moi et c'est un feu d'artifice de mots gentils, de rires, de tendresse. Oh, mes enfants ! Je vous aime de tout mon cœur. Je vous aimerai jusqu'à la dernière seconde de ma vie. Vous êtes depuis toujours et pour toujours mes fleurs et mon soleil.
     Ils me demandent comment je m'appelle.
- « Georges ». - « Vous êtes gentil, Georges, on vous aime ! » - « Moi aussi, je vous aime de tout mon coeur. » Je leur demande comment ils s'appellent : ils ont tous de jolis prénoms. L'un d'eux a un prénom arabe ; je lui demande sa signification mais il ne sait pas ; je lui promets que je chercherai à mon retour chez moi.
     J'aimerais conserver un souvenir de cette rencontre. Je demande :
« Vous voulez bien m'envoyer la photo, si je vous donne mon adresse mail ? J'aimerais beaucoup avoir un souvenir de vous et de notre rencontre. » Ils acceptent aussitôt : « On va même vous l'envoyer tout de suite ! » Ils se regroupent autour du smartphone de la fille, chacun donne son conseil et en une minute, ils s'écrient : « Ca y est ! C'est fait. On vous l'a envoyée. »
     On se dit au-revoir en se faisant un « 
check ». On se quitte à regret.
     A mon retour chez moi, j'ai trouvé 3 messages : la photo a été envoyée 3 fois, car les jeunes voulaient être sûrs qu'elle me parvienne. Donnez votre tendresse aux enfants, ils vous la rendent, multipliée par trois !
     J'ai fait une recherche sur le prénom arabe du garçon, et ce que j'ai trouvé ne m'a pas étonné, bien au contraire : son prénom veut dire
« Cordial, gentil ». Je confirme ! Il l'est !
     Merci, les enfants et les jeunes ! Je vous adore !
     Voici « notre photo », souvenir de notre rencontre du dimanche 12 novembre 2023.


Les enfants et les jeunes pour la PAIX
Ph
oro R & K - 12 novembre 2023

     "BOF ou BEURK" -  "MERCI, VOUS ME FAITES DU BIEN" - "FELICITATIONS"
     
Lorsque j'ai commencé à circuler avec mes pancartes, j'avais à l'esprit des valeurs que les humanistes et les militants connaissent bien : Non-violence, Droits Humains, Droits de l'Enfant, Liberté, Egalité, Fraternité, écologie, protection du vivant, lutte contres les injustices, la guerre, la destruction des espèces et de l'environnement, contre le réchauffement climatique... "Vaste programme", diront les moqueurs. C'est oublier que tout se tient : notre pauvre humanité est au cœur du cyclone et souffre de tout cela à la fois ; pire encore, c'est sa survie qui est menacée.
    En somme, comme disent les éccologistes, il nous faut à la fois "agir local et penser global".
    Ma "longue marche" avec mes pancartes a été l'occasion de milliers de rencontres que je ne peux évidemment pas toutes citer car elles sont nombreuses. Je ne peux qu'évoquer certains exemples. Mais de la richesse de ces relations se dégagent des tendances. On pourrait les regrouper en 3 rubriques que j'intitulerai, avec une pincée d'humour : "Bof ou Beurk" - "Merci - Vous me faites du bien" - "Félicitations".
 1. Les "Bof ou Beurk"
    L'écrasante majorité des gens que je croise dans la rue se montre indifférente, et parfois (rarement) hostile. Les gens m'aperçoivent, lisent ma pancarte et détournent la tête, indifférents ; ils regardent vers la mer, comme pour dire : "Ne me dérange pas dans ma promenade." Parfois, ils soufflent vigoureusement, sourcils froncés, mine agacée : "Encore un gêneur !" Certains m'imaginent "fada" jusqu'au jour où ils décident de me parler et sont tout étonnés de découvrir que... je ne suis pas si fou. D'autres, très rares, se montrent vulgaires ou agressifs, mais ils ne méritent pas notre attention.
2. Les "Merci, vous me faites du bien"
    Ceux-là sont très nombreux. Je ne m'attendais pas à en renconter autant. Ce sont des hommes, des femmes, des jeunes, des personnes âgées, et de tous milieux sociaux assez divers (mais jamais de bourgeois : ils évoluent dans d'autres sphères et leurs seules inquiétudes sont financières, lorsque de vilains Gilets Jaunes ont le mauvais goût de demander le partage des richesses). Je parle ici des gens des classes populaires. A chacune de mes sorties, ils viennent vers moi pour me remercier, me dire ce qu'ils ressentent en me voyant, et quels sont leurs soucis.
    Presque tous mettent la main sur le cœur en venant vers moi : "Je vous vois passer depuis longtemps. Je n'osais pas venir vous parler mais aujourd'hui, je viens vous dire merci. A chaque fois que je vous vois, je sens mon cœur battre dans ma poitrine. Je vous vois arriver avec votre pancarte, vos colombes de la paix, votre sourire, et je me sens envahi de bien-être. Vous me faites du bien. J'oublie tous mes soucis." Ou bien : "J'étais profondément triste. J'avais les larmes aux yeux. Je n'en pouvais plus. Et je vous ai vu. Aussitôt mon chagrin a disparu. J'ai ressenti un grand calme et la joie. Je me disais : la PAIX existe, là voilà !" Une dame aux cheveux argentés m'a confié : "Je suis âgée, loin de mon pays. Mais quand je vous vois arriver dans la rue, mon cœur se réjouit. Vous êtes comme une lumière. Je vous appelle "Ma petite lumière". Vous êtes une lumière qui marche".


Un passant me remercie et me félicite pour mon action en faveur de la PAIX
Photo Francis - 12 novembre 2023
 

3. Les "Félicitations"
   Et puis, il y a les autres, plus réfléchis, plus graves, moins nombreux mais plus profonds. Leur conscience est ouverte sur le monde et ils devinent que la mienne l'est aussi.
    Un soir, je rentrais chez moi, assez tard, après une longue marche. La nuit était tombée et il faisait noir sur le Port Vieux. Une voix sortie de l'obscurité me dit : "Bonsoir, Monsieur." Je réponds "Bonsoir". La voix ajoute : "Merci pour ce que vous faites." Je m'arrête, je cherche mais ne vois personne : "Où êtes-vous?" - "Ici, sous l'arbre." Je devine une silhouette d'homme. Je vais vers lui, je lui tends la main pour le saluer, et je demande : "Pourquoi me dites-vous merci?" - "Parce que je vous vois souvent passer avec vos pancartes. Tantôt, c'est NON-VIOLENCE, tantôt DEMOCRATIE, tantôt PAIX... D'habitude, les gens qui défilent avec des pancartes demandent des choses pour eux : de l'aide, de meilleurs salaires... Mais vous, vous demandez jamais rien pour vous. Ce que vous demandez, c'est pour nous tous. Vous pensez à nous tous, et ça, c'est rare ! Alors, merci et félicitations."
    
Un jour, je passe devant un restaurant sur le port. La dame qui y travaille me regarde, hoche la tête et me dit : "C'est beau, ce que vous faites. Je vous vois passer en été pendant la canicule, en hiver sous la pluie, et c'est toujours pour nous : DEMOCRATIE, PAIX... Vous luttez pour nous tous. Mais il faut aussi vous occuper de vous. Vous y pensez, à vous occuper de vous?" Je souris (je pense à ma compagne qui me fait souvent la même remarque) : "J'avoue que je n'y pense pas trop, je n'ai pas beaucoup le temps..." - "Et bé, il faut y penser ! Prenez soin de vous, un peu ! Et si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas, on est là !"
    
Un monsieur me voit passer devant l'église. Il s'approche et me dit : "A chacun de vos passages, je me sens très ému. Il se passe en moi mais aussi autour de vous quelque chose de mystérieux. Je me dis : cet homme avance parmi nous, et à lui tout seul, il change l'atmosphère de la rue. Il se dégage de vous une grande force, mais une force douce, qui fait du bien. J'y ai beaucoup réfléchi pour essayer de la définir et finalement, je me suis dit : c'est LA FORCE DE L'AMOUR qui marche parmi nous. J'espère ne pas être ridicule en disant cela." - "Non, vous n'êtes pas ridicule. Au contraire, vous avez mis dans le mille, si j'ose dire : je suis chanteur et musicien, et j'ai longtemps donné un récital de chants pour la non-violence et la paix, et je l'ai intitulé "LA FORCE D'AIMER". Vous voyez, vous avez deviné juste." Le monsieur se réjouit de notre échange et me félicite pour mon action.
    
Un après-midi, j'étais à Saint Jean, près de la baraque en planches de mon camarade Bastien, le loueur de planches et de canoës-cayaks. Un couple bien mis approche de moi et le monsieur me demande : "Pourrions-nous vous dire un petit mot, si cela ne vous dérange pas?" - "Si cela me dérangeait, je resterais prudemment chez moi. Si je sors avec mes pancartes, c'est précisément pour venir à votre rencontre. Je vous écoute volontiers." - "C'est justement à propos de vos pancartes. Nous vous voyons souvent, mais jusqu'ici, nous nous étions abstenus de venir vous parler. Pour être tout à fait franc, lorsque je vous ai aperçu la première fois, j'ai pensé : encore un farfelu ou un illuminé ! Mais j'ai lu votre pancarte ; elle disait : "NON-VIOLENCE", et j'ai pensé que vous n'étiez peut-être pas si fou." - "Oh, merci ! Vous me rassurez !", dis-je. Nous sourions. Il reprend : "La deuxième fois, c'était "DROITS HUMAINS - DEMOCRATIE", j'ai trouvé ça pas mal du tout. La troisième fois, c'était "PAIX", et dans le contexte actuel, c'est tout à fait bienvenu. Et aujourd'hui, la quatrième fois, c'est "PROTEGEONS LA VIE - ECOLOGIE - CLIMAT", alors je me suis dit : ce gars n'est pas fou du tout, au contraire, c'est un sage et ce qu'il fait est intelligent. En fait, non seulement vous vous préoccupez des Droits Humains, de la Paix, mais vous luttez aussi pour tout le Vivant et pour la planète. Félicitations !" - "Merci, Monsieur, c'est gentil. Puis-je vous demander pourquoi vous avez réagi à la 4ème pancarte plutôt qu'aux précédentes ?" - "Parce qu'elle recommande la protection de la Vie : je suis médecin. En outre, elle est très jolie, avec cette superposition de la planète, du visage d'enfant et du bébé phoque : vous peignez bien, vous êtes aussi un artiste. Bravo."


Ma pancarte "Proégeons LA VIE - Paix - Ecologie - Climat"
Photo Karine

 

 
Non-violence & Gilet Jaune


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